Les fontaines en Corrèze
La fontaine de village, point d'eau d'utilité quotidienne, présente ordinairement une structure sommaire, simple maçonnerie abritant la source. Son installation et son environnement témoignent du souci de ses différentes fonctions: tirage de l'eau, abreuvoir pour les bêtes, accompagné parfois d'un lavoir ou d'un simple bac à laver monolithe avec sa « planche » à laver également taillée dans le granite.
De tout temps, elles ont été l'objet de pratiques tant religieuses que profanes : pèlerinages, pratiques superstitieuses liées à la guérison des enfants, des adultes et du bétail. A partir du 19e siècle avec l'aménagement généralisé des adductions, d'eau, les villages s'équipent de fontaines publiques dont la plupart sont conçues pour le même environnement, sur le même plan centré et avec des matériaux identiques. Ce sont des édicules a caractère monumental, mais toujours très simples, non adossés mais isolés, sur un espace privilégié: Place de l'église ou place principale de l'agglomération. Elles se composent d'une vasque circulaire en granite et d'une colonne, également en granite, servant de piédestal à une statue de fonte.
La fontaine monumentale de la place de Verdun, à Meymac, s'orne de deux vasques métalliques superposées d'où l'eau ruisselle dans un bassin circulaire. La fontaine de la place du Collège, à Treignac, datée de, 1845, se compose elle d'un buffet d'eau à fronton néo-classique, auquel est accolé un bassin en demi-cercle, et la « borne-fontaine » de Chamberet implantée en 1836.
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